Nous voici arrivé au 8ème kilomètre du marathon et là je pensais vraiment arrêter car j'ai horreur du journaling !!!
En fait, il fallait raconter une catastrophe qui nous était arrivée à nous ou à quelqu'un de notre famille. Tout est dans le journaling !!! Je dis à Pam et à Maryse (par l'intermédiaire d'un mel) :
les filles je m'arrête là car quand il m'arrive une catastrophe, je ne prends jamais de photo !!!!!!! Et à ce moment là, je me souviens de cette histoire de l'an passé qui aujourd'hui nous fait
bien rire !!! Je ne pouvais pas rater cette occasion.
Je vous laisse découvrir.
Pour ceux qui veulent connaître l'anecdote, voici le journaling. :
L’an passé, à l’occasion de la réfection totale de notre cuisine, nous avions 15 jours « top chrono » pour déménager notre ancienne cuisine et faire la
démolition avant que les artisans interviennent. Sans oublier que nous préparions également une méga fête de 120 personnes !!! Je n’ai pas besoin de vous préciser que nos minutes étaient
précieuses !
La première étape, le déménagement s’est très bien passé, sans casse ! Super, nous étions ravis !!! Cela nous avait quand même occupé tout un
week-end !!!
C’est au moment de la démolition que tout se gâte !!! Et ce par ma faute !!! Le lundi, après notre journée de travail, nous voilà de retour dans notre chantier.
Pendant que je prépare le repas, Thierry se met à taper dans le mur en brique avec une masse, énorme, super lourde, l’horreur quoi !
Je viens le chercher pour lui dire que le repas est prêt et là, je me fâche : « Comment, tu fais ça sans aucune protection, sans casque, en sandales, en short et
tee-shirt, ça ne va pas, tu veux te blesser ou quoi ? C’est du n’importe quoi !!! » Du coup il s’arrête pour venir dîner. A la fin du repas, je lui dis : « au fait, nous
n’avons pas pris de photo de la démolition et avant que la pièce ne soit totalement détruite ce serait bien de le faire maintenant ! Tu veux bien faire semblant juste pour la
photo ? » Bien sûr, il est d’accord et nous voilà de retour dans la fameuse pièce. Les outils en main, Thierry avec la masse et moi avec l’appareil photo nous sommes prêts. 1, 2, 3
c’est parti !!! Thierry frappe le mur et moi je déclenche le numérique. ET LA CATASTROPHE !!!!!!!!! Thierry n’ayant pas frappé de la même façon que « pour de
vrai » glisse sur l’arrête d’une brique hyper tranchante et c’est le doigt coupé. Et moi, j’ai oublié que le numérique a un temps de réaction. Résultat : je rate ma photo mais j’arrive
quand même à avoir Thierry qui regarde désespérément son doigt blessé. Là, je me mets à rire mais pas longtemps lorsque je découvre la pâleur de mon chéri. Vite, je me ressaisis, je joue
l’infirmière quelques minutes et je vois très vite que je ne suis pas suffisamment diplômée ! Nous prenons vite la direction des urgences. Pendant que mon petit blessé se fait dorloter par
le personnel soignant de l’hôpital, j’attends seule plus de 2 heures dans la salle d’attente. Les gendarmes de St Tropez qui passaient à la télé ne m’ont même pas fait rire ! Je le récupère
avec 5 points de suture, des soins pendant 15 jours et une interdiction de bricoler. Il l’a échappé belle, le tendon a été juste effleuré. Pendant le retour et les jours suivants, il ne cesse de
me dire : « mais qui va faire les travaux ? J’ai beau lui dire : « mais moi, je vais essayer de les faire !!! » Rien n’y fait, il ne me croit pas (je le
comprends, je parviens à peine à lever la masse …
Heureusement, les voisins et amis viennent à notre aide. Les enfants et moi nous déblayons les gravas et les chantier est prêt lorsque les artisans arrivent.
Pour clôturer le tout, notre fête est super réussie, nos amis nous ont préparés de superbessurprises et mon petit mari a son doigt guéri mais moi je n’ai pas ma
photo !!!
Vous êtes toujours là ? Alors voici quelques détails :